La coupe mulet est de retour… dans un festival belge !
Cela ne pouvait arriver que près de chez nous, en Belgique : le tout premier festival de la coupe mulet en Europe ! Mais qu’est-ce donc que cette coupe? Eh bien, tout simplement, celle de la nuque longue et cheveux courts devant. Déconsidérée voire malmenée depuis une trentaine d’années, elle revient à la mode, en force ! Beaucoup diront plus pour le pire que pour le meilleur. En tout cas, en Belgique, se prépare le 18 mai prochain le tout premier festival de coupe mulet !
Histoire courte de la coupe mulet
Non, la coupe Mulet ne remonte pas à Rod Stewart, Francis Cabrel, Bonnie Tyler, Kim Wilde et George Clooney ! – mais à des temps beaucoup plus anciens. Des découvertes archéologiques prouvent que des guerriers hittites, assyriens et égyptiens l’auraient fièrement arborée dans des temps anciens… Des statues de la Grèce Antiques montrent également des traces de pilosité plus développée au niveau de la nuque que le crâne ! Mais pourquoi porte-t-elle le nom de « mulet » ? Tout simplement parce qu’elle viendrait du mot « mullet » (mulet en anglais au cas où vous ne l’auriez pas deviné) et serait outre-manche une coiffure attribuée aux pêcheurs… Carrément à la mode dans les années 80 – la génération des 40 +++ n’y a malheureusement pas échappée et garde dans une vieille boîte à chaussures des photos quelque peu embarrassantes -. Très vite démodée à la fin des années 80, elle prend alors une connotation un poil plouc et bof. Aujourd’hui, elle revient en force au deuxième, voire au troisième degré sous la forme du festival de la coupe mulet !
Au programme du festival
C’est d’abord les Australiens, cousins bagnards des « mullets » anglais qui ont initié le premier festival de la coupe Mulet en février 2018, le « Mulletfest » à Kurri Kurri dans le New South Wales. Cette année, ce sont des Belges qui se sont inspirés de cet événement hilarant pour reproduire la fête dans une brasserie de Boussu, près de Mons le 18 mai prochain. La journée s’annonce longue, festive et sous le signe du ciseau ! Sans oublier la bonne bière locale, bien sûr.
Au programme : un atelier coiffure pour se faire tailler la mule par des professionnels de la paire de ciseaux, des élections des plus beaux mulets dans les catégories mulet naissant (court), féminin, masculin, enfants, personnes âgées, moderne, traditionnel, avec des prix à la clé pour les pileux gagnants…
Sens de l’humour et dérision
Les organisateurs mulets ont même pensé à tout : un turbo-souffleur d’air sera également en pleine action toute la journée pour ventiler les chevelures, des promenades à dos de mulets feront aussi partie des distractions du jour, un photographe viendra immortaliser non seulement les looks mais aussi les sessions podium. Sans oublier quelques surprises poilantes ,qui, si on les dévoile, n’en seront plus.
Tout un programme qui donne envie de voyager jusqu’à Boussu, cheveux au vent, et de s’attifer d’une nouvelle tête ! Attention, il existe toutefois un risque : celui de tomber dans la mullet-addiction. Certains Australiens mulets sont en effet tombés dedans et font du mulet leur « way of life » !
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Pour en savoir plus : rendez-vous au festival de la coupe mulet !
Par Elisabeth Blanchet
Ancienne prof de maths, je me suis reconvertie dans le photo journalisme en 2003 à Londres où je vivais. J’ai travaillé pour différents magazines dont Time Out London et j’ai développé des projets à longs termes dont un sujet les préfabriqués d’après-guerre, une véritable obsession qui perdure, les Irish Travellers -nomades Irlandais- dans le monde, les orphelins de Ceausescu - je suis des jeunes qui ont grandi dans les orphelinats du dictateur depuis 25 ans -. Je voyage beaucoup et j’adore raconter des histoires en photo, avec des mots, en filmant, en enregistrant… Des histoires de lieux, de découvertes mais surtout de gens. Destinations de cœur : Royaume-Uni, Irlande, Laponie, Russie, Etats-Unis, Balkans, Irlande, Lewis & Harris Coup de cœur tourisme responsable : Caravan, le Tiny House Hotel de Portland, Oregon – Mon livre de voyage : L’Usage du Monde de Nicolas Bouvier – Le livre que je ne prends jamais en voyage : L’oeuvre complète de Proust à cause du poids – Une petite phrase qui parle à mon cœur de voyageur : « Home is where you park it »
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